La BMW Série 1 s’offre une toute nouvelle génération et évolue en profondeur, afin de mieux rivaliser avec les Mercedes Classe A et autres Audi 1. La compacte retravaille également sa gamme, ainsi que son poste de conduite.
20 ans déjà ! C’est en 2004 que la BMW Série 1 voit le jour pour la toute première fois, avec ses cinq portes et son moteur quatre cylindres. Deux décennies et quatre générations plus tard, la compacte allemande évolue avec une toute nouvelle mouture, qui vient tout juste d’être officiellement dévoilée. Une arrivée assez inattendue, alors que la précédente version F40 avait été lancée seulement cinq ans plus tôt. Nous aurions donc logiquement pu nous attendre à un restylage de mi-carrière, mais c’est finalement une toute nouvelle génération qui nous est présentée par la firme de Munich. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le changement est de mise sur cette nouvelle venue.
Cela passe d’abord par le style, qui se modernise tout doucement, et qui manque un tournant pour la compacte. Cette dernière adopte un style plus élancé et épuré que sa devancière, tandis qu’elle s’offre un nouveau faciès avec des feux en amande assez étirés. Ces derniers surplombent une calandre élargie, qui conserve son double haricot qui ne forme quasiment plus qu’un. La partie arrière profite également d’un nouveau coup de crayon, tandis que la garde au sol est en hausse de 3 millimètres. Les dimensions évoluent subtilement, avec une longueur de 4,36 mètres pour 1,80 mètre de marge et 1,46 mètre de haut. Uniquement proposée en cinq portes, la nouvelle BMW Série 1 est livrée de série avec des jantes de 17 pouces en alliage.
Son empattement reste quant à lui inchangé, affiché à 2,67 mètres tandis que la présentation intérieure se rapproche des autres productions de la marque. Nous retrouvons en effet la grande dalle numérique intégrant un combiné numérique de 10,25 pouces et un écran tactile de 10,7 pouces. Ce dernier intègre le système multimédia BMW OS 9 et est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Les boutons physiques ont quasiment tous disparu, tandis que la commande de boîte de vitesse se transforme en interrupteur sur la console centrale. Le volume de coffre est quant à lui compris entre 380 et 1 200 litres tandis que la banquette peut se rabattre en deux parties ou en 40/20/40 en option.
Une gamme de motorisations revue
Sans surprise, la nouvelle BMW Série 1 conserve la même plateforme que la précédente génération, mais elle s’offre un châssis légèrement rigidifié ainsi qu’une nouvelle suspension. Au total, trois motorisations seront proposées au lancement de la compacte. La première est une version 120 micro-hybride qui associe un trois cylindres 1,5 litre turbo de 156 chevaux et 240 Nm de couple à un petit moteur électrique, pour un total de 170 chevaux et 280 Nm. En diesel, les clients pourront opter pour la version 120d avec un quatre cylindres 2,0 litres et un moteur électrique, pour un total de 163 chevaux et 400 Nm.
Enfin, la M135 xDrive coiffe la gamme avec son quatre cylindres 2,0 litres turbo essence fort de 300 chevaux et de 400 Nm de couple. Cette déclinaison est livrée de série avec la transmission intégrale et la suspension pilotée abaissée de 8 millimètres. Plus lourde de 25 kilos par rapport à la précédente génération, celle-ci réalise le 0 à 100 km/h en 4,9 secondes pour une vitesse maximale de 250 km/h. Il faudra compter pas moins de 38 900 € pour la version d’entrée de gamme, tandis que d’autres motorisations feront leur arrivée dans la gamme à partir de cet automne.
BMW Série 1 2024 : les photos
