Nissan Leaf : la compacte électrique se réinvente en profondeur
Lancée en 2010, la Nissan Leaf a longtemps fait office de pionnière sur le marché des voitures électriques. Après deux générations, la compacte évolue et change radicalement avec une 3ème mouture très prometteuse.
Aujourd’hui, quasiment tous les constructeurs automobiles proposent au moins une voiture électrique dans leur catalogue. Logique, puisque l’Union Européenne leur impose d’électrifier massivement leur gamme au fil des années. Mais s’il y a bien une marque qui était particulièrement en avance sur son temps, c’est Nissan. Car l’entreprise japonaise avait lancé dès 2010 sa Leaf, qui fut l’une des premières autos zéro-émission abordables sur le marché. Le succès avait été au rendez-vous, puisque la première génération avait été vendue à plus de 470 000 exemplaires dans le monde. 25 ans plus tard, la star de la marque nippone fait son grand retour, et elle n’a plus rien à voir du tout avec la précédente mouture.
Déjà, cela se voit par son style, qui évolue très radicalement et qui se modernise franchement. Si la compacte prend des airs encore plus affirmés de SUV, elle devient moins pataude et plus élégante. C’est notamment le cas du côté de la face avant, qui s’offre une toute nouvelle signature lumineuse. La calandre est pleine, et tout a été mis en œuvre par les designers pour optimiser l’aérodynamisme. Cela se traduit par un excellent Cx (coefficient de traînée) de seulement 0.25. De profil, la nouvelle Nissan Leaf se chausse de jantes de 19 pouces, tandis qu’elle arbore une silhouette élancée. Les dimensions sont en hausse mais restent compactes, avec une longueur de 4,35 mètres. Elle mesure également 1,81 mètre de large et 1,55 mètre de haut.
A bord, la nouvelle génération fait un vrai bond en avant par rapport à la précédente. La présentation change radicalement, et reprend les codes des autos actuelles. Nous retrouvons donc une grande dalle numérique, qui intègre un combiné d’instrumentation numérique de 14,3 pouces et un écran tactile de même taille. Ce dernier intègre tous les services de Google et est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Il est également doté d’une assistance vocale. Il est également possible de planifier son itinéraire ou gérer la recharge via l’application mobile NissanConnect Services. L’empattement est quant à lui annoncé à 2,69 mètres, tandis que la garde au toit est assez généreuse. Même chose pour le volume de coffre, qui mesure 437 litres lorsque la banquette arrière est en place.
Deux alternatives 100 % électriques
La nouvelle Nissan Leaf repose sur la plateforme CMF-EV, partagée avec l’Ariya mais aussi avec la Renault Mégane E-Tech et l’Alpine A390. La compacte se décline alors en deux versions bien différentes, avec un choix de deux tailles de batteries NMC (nickel – manganèse – cobalt). La première affiche une capacité utile de 52 kWh et offre une autonomie maximale de 436 kilomètres selon le cycle WLTP. La seconde atteint 75 kWh et permet de parcourir jusqu’à 604 kilomètres. Il faut alors compter 30 minutes pour récupérer 417 kilomètres à une puissance de 150 kW en courant continu. A noter que la voiture est compatible avec la charge bidirectionnelle V2G et V2L et qu’elle a le droit à la conduite semi-autonome Nissan ProPilot Assist avec la navigation.
Deux motorisations sont aussi proposées pour cette nouvelle Leaf, à savoir 176 et 217 chevaux, pour un couple respectif de 345 et 355 Nm. La vitesse maximale est dans tous les cas bridée à 160 km/h. Il faut savoir que la compacte est dotée du freinage régénératif et de la conduite à une pédale chère à la marque. Elle a aussi le droit au pré-conditionnement intelligent de la batterie. Pour l’heure, le prix de la nouvelle Nissan Leaf n’a pas encore été annoncé. Elle devrait être éligible au bonus écologique, puisqu’elle est produite en Angleterre, au sein de l’usine de Sunderland.
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