Nouvelle DS 3 : le SUV urbain passe par la case restylage
Quatre ans après son lancement, la DS 3 s’offre un petit restylage et abandonne son appellation Crossback, comme le DS 7.
Ça bouge pas mal du côté de chez DS depuis quelques temps ! Car l’heure est venue pour la marque tricolore de renouveler certains de ses modèles stars. Une vague de nouveautés débutée avec le DS 7 il y a quelques semaines, qui s’est offert un tout nouveau style ainsi que des motorisations inédites. Désormais, c’est au tour de la DS 3 de faire peau neuve, avec un petit lifting de mi-carrière bienvenu. Et comme pour son grand frère, le SUV citadin abandonne son appellation Crossback pour revenir à son nom originel, introduit sous l’ère Citroën.
Au programme donc de ce restylage, un nouveau design, bien évidemment. Si le modèle phare de la gamme conserve ses lignes générales et ses attributs esthétiques, les designers ont tout de même effectué un travail important. Le faciès gagne en agressivité et devient plus élégant, grâce notamment à de nouveaux boucliers. Néanmoins, on remarque que les optiques demeurent strictement inchangées. Celles-ci sont désormais agrémentées de bandeaux lumineux verticaux, inspirés de la DS 4. De son côté, l’arrière s’inspire du nouveau DS 7, avec deux feux affinés reliés entre eux pas une bande noire arborant le nom DS Automobiles. De nouvelles jantes de 18 pouces étoffent le catalogue dans sa version électrique E-Tense, de même que deux nouvelles teintes, Rouge Diva et Gris Laqué.
A bord, la présentation ne change quasiment pas et nous retrouvons donc toujours un poste de conduite raffiné, fidèle à ce que nous propose DS depuis plusieurs années. Néanmoins, quelques petites évolutions sont à noter, notamment du côté de l’écran tactile de 10,3 pouces. Si sa taille demeure inchangée, il hérite du nouveau système d’infodivertissement des DS 4 et DS 7. Le SUV urbain hérite également de la reconnaissance vocale DS Iris System de la compacte ainsi que de la vision 360° et de la lecture automatique des panneaux de signalisation.
Une version électrique revue
Du côté de la gamme de motorisations, rien de bien nouveau à noter au premier abord. En effet, le SUV premium se décline toujours en plusieurs versions thermiques, avec le PureTech essence 100 et 130 chevaux associé à une boite manuelle ou automatique, ainsi que le BlueHDi 130 chevaux couplé à une transmission automatique. Si la version électrique E-Tense est évidemment reconduite, celle-ci reprend le groupe motopropulseur inauguré sur la Peugeot e-308, fort de 156 chevaux (contre 136 chevaux pour l’ancienne version) et associé à une batterie d’une capacité de 54 kWh, contre 50 jusqu’alors. Résultat, l’autonomie passe à 402 kilomètres et peut atteindre 500 km en conduite purement urbaine. La charge rapide est toujours plafonnée à 100 kW, et il faut alors 25 minutes pour passer de 0 à 80 %.
Plus tard, une version dotée d’une hybridation légère devrait également faire son arrivée dans la gamme, dotée d’une toute nouvelle boîte à double embrayage. Cette nouvelle DS 3 sera d’abord exposée lors du prochain Mondial de Paris, du 17 au 23 octobre prochain, avant de débuter ses livraisons au cours des prochains mois. Les commandes ouvriront quant à elles dans les prochains jours.
Nouvelle DS 3 restylée : les tarifs
Essence
- PureTech 100 BVM6 : à partir de 30 000 €
- PureTech 130 EAT8 : à partir de 33 100 €
Diesel
- BlueHDi 130 EAT8 : à partir de 34 700 €
Electrique
- E-Tense 156 : à partir de 47 100 €