Contrôle technique : quels sont les principaux motifs de contre-visite ?
Depuis la réforme de 2018, 488 défaillances peuvent donner lieu à une contre-visite durant le contrôle technique. Découvrez quels sont les motifs les plus courants.
Passer le contrôle technique est en théorie un jeu d’enfant. Pourtant, et notamment depuis la réforme de 2018, il est désormais plus difficile d’échapper à la contre-visite, alors que 20 % des véhicules présentés au contrôle périodique y sont soumis. Et pour cause, ce ne sont pas moins de 488 défaillances sur les 652 prises en compte qui peuvent donner lieu à une contre-visite. Parmi elles, il faut alors faire la distinction entre les défaillances majeures ou critiques, avec des contraintes bien différentes. En effet, si la première catégorie laisse un délai de deux mois au propriétaire pour remettre le véhicule en état et procéder à un nouvel examen, la seconde ne laisse que 24 heures, parfois moins. En effet, en cas de défaillance critique, vous avez uniquement jusqu’au soir même pour réparer votre voiture, sous peine de ne plus pouvoir l’utiliser en attendant d’avoir résolu le problème.
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Néanmoins, ce type de problème est très rare, puisqu’il n’a concerné en 2019 que 5 % des véhicules soumis à une contre-visite. Dans la plupart des cas, les défaillances sont certes importantes, mais ne nécessitent pas une réparation immédiate. Il peut alors s’agir d’une direction assistée en panne, d’une usure excessive des plaquettes de freins ou encore d’une absence des plaques d’immatriculations, entre autres. Mais alors, quelles sont les principales causes de contre-visites au contrôle technique ? Découvrez-les ci-dessous.
Contrôle technique : les cinq principaux motifs de contre-visite
- Liaisons au sol (suspensions, pneus, essieux) – 11 %
- L’éclairage et la signalisation (dispositifs réfléchissants, feux…) – 10,5 %
- La pollution – 7,6 %
- Le freinage – 6,14 %
- Le châssis et les accessoires liés – 4,76 %
Contrôle technique : les cinq principales défaillances majeures
- Orientation d’un feu de croisement en-dehors des limites – 5,59 %
- Opacité dépassant la valeur de réception ou instabilité des mesures d’opacité (à partir du 1er juillet 2019) – 3,28 %
- Pneumatique gravement endommagé ou mal monté – 2,91 %
- Opacité dépassant les limites réglementaires – 2,53 %
- Témoin d’usure atteint sur les pneus – 2,45 %
Contrôle technique : les cinq principales défaillances critiques
- Corde des pneus visible ou endommagée – 0,22 %
- Efficacité inférieur à 50 % de la valeur limite du frein de stationnement – 0,13 %
- Feux stop qui ne fonctionnent pas – 0,09 %
- Usure excessif des plaquettes de freins – 0,07 %
- Non-conformité aux exigences de la profondeur des sculpture des pneus – 0,06 %