Contrôle technique : défaillance majeure ou critique, quelles différences ?
Avec la réforme du contrôle technique de 2018 sont apparues les défaillances critiques. Mais quelles sont les différences avec les défaillances majeures ?
Passer le contrôle technique est parfois un moment un peu stressant dans la vie des automobilistes, avec toujours la crainte de la contre-visite. Et pour cause, depuis la réforme de 2018, qui a fait augmenter le nombre de points de contrôle et les exigences, il est désormais plus difficile de réussir l’examen sans la moindre inscription sur le rapport. D’autant plus qu’avec ce grand chamboulement est arrivée la notion de défaillance critique, qui n’existait jusqu’alors pas. Mais alors, quelle est la différence avec la simple défaillance majeure ? Une Fille au Volant vous explique tout.
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Contrôle technique : défaillance majeure, qu’est ce que c’est ?
Existant depuis très longtemps, la notion de défaillance majeure concerne tous les problèmes suffisamment importants pour nécessiter une contre-visite. Dans ce cas, le propriétaire a deux mois pour effectuer les réparations nécessaires avant présenter à nouveau son véhicule dans un centre de contrôle technique. S’il n’y a pas de nombre limite de contre-visites autorisées, le mieux reste de résoudre tous les problèmes en une seule fois, afin de ne pas avoir à payer trop cher. Au total, pas moins de 314 défaillances majeures peuvent être constatées lors de l’examen.
défaillances majeures : quelles sont-elles ?
- Usure excessive des plaquettes de frein
- Mauvaise fixation de la colonne de direction
- Ceinture de sécurité qui ne fonctionne pas
- Mauvaise visibilité due à une fissure sur le pare-brise
- Direction assistée inopérante
- Absence ou détérioration des plaques d’immatriculation
- Suspensions pneumatiques inutilisables
Contrôle technique : défaillance critique, qu’est ce que c’est ?
On définit par défaillance critique un problème très grave, qui présente un danger immédiat pour le véhicule, les passagers, l’environnement ou encore les autres usagers de la route. Au contraire d’une défaillance majeure, le propriétaire doit alors réaliser les réparations le jour-même, sous peine de ne plus pouvoir utiliser sa voiture en attendant de le présenter à la contre-visite. Si les problèmes n’ont pas été résolus, il ne sera plus possible de rouler sur la voie publique avec le véhicule à partir de minuit le jour-même du contrôle.
défaillances critiques : quelles sont-elles ?
Disque de frein cassé
Feux stop qui ne marchent pas
Absence de plancher
Siège conducteur non fixé
Etincelles au niveau du câblage électrique
Roues mal fixées
Pénétration de fumées ou de gaz d’échappement dans l’habitacle