Essai nouvelle Fiat 500 : Pas tout à fait la même ni tout à fait une autre
Forte de son succès, la nouvelle génération de la petite Fiat 500, présentée en juillet 2008 se remet au goût du jour et compte bien continuer à conquérir le coeur des amateurs. Essai d’une petite citadine qui a tout compris à la Dolce Vita à l’italienne.
Plus qu’une citadine pratique, la 500 c’est avant tout une icône, qui s’étend au-delà du monde automobile, pour incarner la dolce vita à l’italienne aux yeux du monde entier.
C’est sur ce constat que ce sont basés les designers de cette nouvelle édition, afin de lui donner un petit coup de peps bien mérité, tout en gardant la recette qui a fait son succès depuis son lancement en 1957.
Au premier coup d’oeil, difficile de repérer les nouveautés et l’on s’adonne généralement bien volontier à un jeu des sept différences, à la recherche du moindre indice pouvant nous aider.
Heureusement, je vais vous donner un petit coup de pouce!
Malgré les apparences, cette nouvelle 500 se pare de 40% de nouvelles pièces, des plus visibles aux plus insoupçonnables. On note notamment les optiques à LED avant et arrières totalement revus, de nouveaux boucliers affinés qui gagnent en élégance ou encore des feux diurnes plus ovales.
A l’intérieur, la belle s’enrichit d’un écran tactile 5 pouces de série avec un abonnement de 5 ans au programme multimédia UConnect offert, donnant accès notamment aux réseaux sociaux et à différents services tels que Deezer ou encore Tom Tom.
Le design a également été retravaillé, avec une planche de bord aux finitions impeccables respirant la qualité, notamment grâce au volant en cuir très élégant et agréable à prendre en main. La sellerie, toujours dans l’esprit fun de la voiture a été renforcée et est désormais disponible en éco-cuir, très confortable.
La ville est son terrain de jeu
Petite auto à vocation urbaine, c’est évidemment en ville qu’elle se débrouille le mieux, avec un rayon de braquage tout mini de seulement 9,3 m pour la version berline, de quoi manoeuvrer facilement en cas d’erreur de parcours, comme nous en avons fait lors de notre essai.
Pour se faufiler entre les berlines parisiennes, aucun souci, son petit gabarit de 3,5 m est idéal et elle passe quasiment partout sans encombres.
Avec son embrayage très souple et sa boîte de vitesse agréable, ce n’est (presque) plus aussi désagréable d’être coincé dans les bouchons,elle devrait être remboursée par la sécu contre le stress dans la circulation cette petite 500!
Sur le périphérique (quand il n’est pas bouché…) et sur autoroute, le petit pot de yaourt se débrouille pas trop mal, notamment dans sa version TwinAir 0.9 105 ch, qui permet de franches accélérations pas désagréables du tout, très utiles pour doubler un camion récalcitrant.
En côte en revanche, il faut bien souvent rétrograder pour espérer arriver en haut, un peu dommage mais il faut garder à l’esprit que les grandes balades ne sont pas sa vocation première et que c’est en ville qu’elle montre toutes ses capacités.
La position de conduite est agréable et les sièges confortables, mais les plus grands risqueront de se sentir très vite à l’étroit, d’autant qu’il y a très peu de marge pour le réglage de la hauteur, dommage.
Un maître-mot: la personnalisation
A peine la porte fermée, on se retrouve dans un autre monde, avec un habitacle agréable et surtout terriblement bien fini.
On aime notamment la planche de bord laquée aux couleurs de la carrosserie, une touche très sympa qui donne du caractère, ainsi que la sellerie très travaillée et colorée.De nombreuses combinaisons de couleurs sont disponibles afin de donner le ton que l’on souhaite au poste de conduite, fun, féminin, classique ou sportif, quasiment tout est possible à bord de la petite italienne.
C’est également le cas à l’extérieur, puisque pas moins de 14 coloris sont disponibles, dont deux nouveaux font leur apparition, le Coral Red et l’Opera Bordeaux (voir photos). S’ajoutent à cela trois couleurs de capotes et de nouvelles options de personnalisations inédites, bicolore, ethnic ou encore camouflage, avec tout ça, impossible d’avoir la même que son voisin.
Huit styles de jantes sont proposés, ainsi que de nombreux stickers latéraux et de toit, de quoi affirmer son style comme jamais, un vrai bonheur.
Une gamme de finitions et de motorisations variée
Pour coller à (presque) tous les budgets et les envies, la gamme 500 se compose de quatre niveaux de finitions, dont le premier, Pop débute à 12 490€, avec le bloc 1.2 69 ch. Il est équipé de série de 7 airbags, du système UConnect 5 pouces AUX, USB et Bluetooth ou encore du volant cuir avec commandes de l’autoradio.
La finition Popstar, débute quant à elle à 13 500€, avec des touches de chromes sur les rétroviseurs et les poignées, le toit vitré panoramique et l’air conditionné.
Le « best-seller » de la gamme, la Lounge est affichée à 14 490€ et est disponible avec cinq motorisations, dont le TwinAir 0.9 105 ch, qui fut notre version d’essai.
Pour les plus exigeants, la Club devrait vous convaincre. Avec un prix d’appel de 15 990€, elle est équipée de série des vitres arrières surteintées, des rétroviseurs électriques avec dégivrage et sonde de température ou encore du radar de recul.
Au total, ce sont sept motorisations différentes qui dont disponibles, dont les puissances s’échelonnent entre 69 et 105 ch, assez pour satisfaire tous les goûts, des plus écologiques aux plus sportifs.
Marie Lizak