Cinq infos insolites sur l’automobile pour briller en société
La rentrée approche à grand pas, et avec elle le retour au travail, au milieu de collègues qui passeront leur temps à raconter leur vacances sous le soleil. Vous n’êtes pas parti ? Ce n’est pas grave, impressionnez les quand même avec ces cinq anecdotes sur le monde automobile qui devraient les surprendre !
- Excès de lenteur
En 1969, lors du Grand Prix du Canada, le pilote canadien Al Pease (1921-2014), alors âgé de 48 ans fut disqualifié pour une raison bien particulière. En effet, après avoir gêné plusieurs de ses concurrents, provoquant un embouteillage sur le circuit ainsi que l’abandon de Jackie Stewart, il fut écarté de la course pour conduite trop lente et dangereuse suite à une plainte du pilote Ken Tyrell auprès des commissaires. Si Pease n’a pas marqué l’histoire du sport automobile par ses performances, il restera néanmoins le seul pilote disqualifié pour une telle raison.
- 12.000 dollars pour la Delorean DMC-12
Si la Delorean DMC-12, star de la trilogie Retour vers le futur, ne vous est pas inconnue, vous n’êtes pas sans savoir que son nom est hérité de son créateur, John DeLorean, qui fonda la marque en 1975. Pourtant, savez-vous à quoi correspond le « 12 » ? Ne cherchez pas bien loin, ce nombre représente tout simplement le coût prévu lors du développement de la voiture, soit 12.000 $. Sortie en 1981, elle fut finalement vendue au prix de 25.000 $, soit environ 22.172 €. Un tarif plutôt salé pour une auto dont la production cessa en 1882 après 8.583 exemplaires écoulés laborieusement.
Ce n’est qu’en 1985, à la sortie du premier volet de Retour vers le futur que la DeLorean fut érigée au rang de star, à tel point que sa production devrait être relancée à 300 exemplaires en 2017.
- Renault Scénic, un nom aux origines méconnues
Le Renault Scénic, vous connaissez, mais à votre avis, que peut bien signifier ce nom qui fait partie du paysage automobile depuis cinq générations ? Dévoilé en 1991 au salon de Francfort sous la forme d’un concept-car, le monospace est alors affublé d’un nom bien particulier : Scénic. Ce dernier, loin d’être dû au hasard est en réalité l’acronyme de « Safety Concept Embodied in a New Innovative Car », soit en français « Concept de Sécurité Intrinsèque dans une Nouvelle Voiture Innovante ». En effet, conçu pour être à la fois modulaire et spacieux, il est l’un des premiers monospaces équipés des nouveaux éléments de sécurités tels que l’ABS relié à la transmission ainsi que le système de détection de la somnolence au volant.
- Quand la Twingo mène la danse
Restons chez Renault pour parler de la petite Twingo, dévoilée pour la première fois en 1992 et créant la surprise avec sa « bouille de grenouille » encore très appréciée par les « Twingistes » du monde entier.
Mais savez-vous vraiment d’où vient son petit nom si singulier mais si évocateur ? Le défi des équipes du constructeur était alors de trouver une appellation facile à prononcer aux quatre coins du globe et capable de représenter la côté amusant de cette petite voiture de 3,43 m seulement. Twingo est donc tout simplement un mélange de trois danses bien connues : Twist, Swing et Tango, qui collent plutôt bien avec l’esprit funky de la petite citadine, produite de 1993 à 2007, à 2,4 millions d’exemplaires.
- Une astuce plutôt insolite
Le co-fondateur d’Apple, Steve Jobs avait la curieuse manie de rouler sans plaques d’immatriculations, et ce en toute impunité. Si les rumeurs disaient qu’il possédait un permis spécial ou tout simplement qu’il ne craignait pas les amendes, il était pourtant dans la légalité la plus totale. L’entrepreneur, décédé en 2011 à l’âge de 56 ans profitait en réalité d’une loi californienne qui donnait un délai de six mois pour faire immatriculer sa voiture. Avec une fortune estimée à 8,3 milliards de dollars et grâce à un accord passé avec une société de leasing, l’ancien PDG changeait de voiture deux fois dans l’année et n’avait donc pas besoin d’obtenir de plaques.
Marie LIZAK