Les fans de la trilogie Retour vers le futur ne sont pas sans savoir que c’est aujourd’hui précisément que Marty Mcfly arrive en 2015, en compagnie de Doc à bord de sa Delorean DMC-12. L’occasion de découvrir cinq raisons de se laisser tenter par cette auto devenue mythique.
1.Un mythe sur quatre roues
Je mettrais ma main à couper qu’après avoir vu le premier opus de la saga de Retour vers le futur, vous n’aviez qu’une seule envie: vous offrir la même Delorean, avec évidemment le convecteur temporel pour avoir une chance d’empêcher la naissance de votre petite soeur ou seulement voir votre « vous » dans le futur.
Même si la vraie ne part pas dans un monde parallèle à partir de 88 miles par heure ou ne décolle pas d’un millimètre, cette voiture est indéniablement devenue une légende et imposera le respect lorsque vous arpenterez les rues à bord de cette machine qui vous fera littéralement voyager vers les années 80.
2. Un style insolite et futuriste
Il faut tout de même bien avouer que Doc avait raison en déclarant que «quitte à voyager dans le temps au volant d’une voiture, autant en prendre une qui ait de la gueule! »
Un peu fou sur les bords, Emett Brown avait quand même du goût en matière d’automobile, ça on ne peut pas le nier.
Avec son look à la croisée des années 80 et de la vision du futur à cette époque, cette DMC-12 mérite bien son rôle dans la trilogie.
Portes papillon, inox brossé, double échappement et surtout une ligne reconnaissable entre mille, difficile de ne pas reconnaître l’originalité de cette voiture rétro tout droit venu des Etats Unis.
3. Pour son histoire mouvementée
Tout avait bien commencé pour John Zachary Delorean, ancien vice-président de General Motors, qui décida de tout quitter pour réaliser son rêve: fonder sa propre marque automobile.
Malheureusement, le cauchemar ne se fait pas attendre, puisque sa DMC-12, aussi nommée Delorean, sera le seul et unique modèle sorti de l’usine, puisque le constructeur fit faillite quelques temps après.
En cause, une voiture aux finitions mauvaises car fabriquée par des ouvriers inexpérimentés boudée par le public mais également l’arrestation de John Z. Delorean pour cause de trafic de drogue. Ce dernier sera finalement acquitté, la justice ayant découvert un piège du FBI.
Les fonds nécessaires à la survie de la marque ne seront jamais réunis et elle disparaitra, malgré le succès de la trilogie, dans laquelle la DeLorean joue un rôle clé.
4. Une véritable rareté
De cette faillite et du manque de succès de l’auto a découlé une production très faible, puisque la demande était à cette époque quasi inexistante.
Aujourd’hui, et notamment grâce au succès des films, la DMC-12, produite à seulement 9 000 exemplaires, s’arrache et est élevée au rang de rareté.
En effet, avec seulement une soixantaine de véhicules encore présents en France, difficile de trouver cette relique presque sacrée chez le vieux concessionnaire du coin entre une Peugeot 205 GTI et une Renault R5 Turbo.
Pour avoir la chance de rouler à bord d’une véritable héroïne, il faudra soit voyager jusqu’aux States ou avoir beaucoup de chance pour trouver la perle rare sur Ebay, mais on ne sait jamais, les bonnes affaires peuvent être fréquentes.
5. Une auto pratique et performante
C’est vrai que trouver une voiture pratique issue des années 80 n’est pas toujours chose facile, et pourtant, cette DeLorean fait définitivement partie de celles-ci.
Climatisation, vitres électriques teintées ou encore antenne intégrée directement dans le pare-brise, on est loin du confort sommaire d’une Mini 1000, il faut bien l’avouer.
Avec son moteur PRV V6 de 130 ch, elle atteint une vitesse maximale entre 195 et 200 km/h selon l’année de production et abat le 0 à 100 en 9,5, une belle performance pour l’époque.
Il ne lui manque plus que le convecteur temporel pour voler vers d’autres horizons!
Une voiture qui allie à la fois confort, performance et design, mythe et exclusivité, que rêver de mieux?
Vous vous sentez une âme de savant fou? Alors la DeLorean DMC-12 est définitivement faite pour vous, plus question d’hésiter! 😉
Marie Lizak
