Malus au poids : ces voitures grand public qui seront pénalisées en 2024
A partir du 1er janvier prochain, le barème du malus au poids va évoluer et devenir encore plus sévère. Découvrez cinq voitures de Monsieur-tout-le-monde qui seront concernées par cette taxe.
Le 1er janvier est toujours synonyme de nouvelles mesures. Et cette année 2024 ne fera évidemment pas exception, bien au contraire, car le gouvernement nous a prévu un programme bien chargé. Et sans surprise, les taxes seront au rendez-vous, avec la hausse du malus écologique, tandis que le bonus sera réduit. Mais ce n’est pas tout, car le malus au poids va également évoluer, afin de devenir encore plus sévère.
Pour mémoire, et depuis l’an dernier, les voitures thermiques de plus de 1,6 tonne doivent payer 10 € par kilo supplémentaire. Mais dès l’an prochain, le barème sera revu, avec une taxe progressive en fonction du poids. Et ce n’est pas tout, car les modèles hybrides rechargeables de plus de 1 600 kilos devront également passer à la caisse à partir de l’an prochain. A noter cependant que ceux qui affichent une autonomie en mode 100 % électrique de plus de 50 km auront le droit à un abattement.
Et bien sûr, le malus au poids est cumulable avec la taxe sur le CO2. Alors que les voitures sont de plus en plus lourdes, elles sont aujourd’hui nombreuses à être soumises à cette nouvelle fiscalité. Une Fille au Volant dresse une liste de quelques modèles grand public qui risquent de prendre très cher l’an prochain avec cette nouvelle taxe.
Renault Espace
Le grand SUV récemment renouvelé est malheureusement concerné par le malus au poids. Bien sûr, ce dernier varie selon les versions, mais démarre à partir de 230 € pour la variante 1,2 litre E-Tech full hybride 200 Techno 7 places. Il peut alors atteindre les 1 500 € sur la déclinaison la plus haut de gamme 1,2 litre E-Tech full hybride 200 Esprit Alpine 7 places. Ce dernier pèse en effet 1 749 kilos et prend donc très cher avec cette nouvelle taxe.
BMW Série 3
Hormis le Renault Espace, quasiment aucune voiture française n’est touchée par le malus au poids. En revanche, on ne peut pas vraiment en dire autant des modèles allemands. C’est par exemple le cas de la BMW Série 3, dont la taxe démarre à partir de 610 € pour la version 320dA xDrive 190 chevaux. Elle peut alors atteindre les 1 960 € sur la variante Touring M340iA xDrive 374 M Performance. A cela s’ajoute aussi un malus de 26 302 € en raison des 182 g/km de CO2.
Hyundai Tucson
Le Hyundai Tucson fait aussi les frais du malus au poids, mais dans une moindre mesure tout de même. Et pour cause, le SUV ne doit s’acquitter que de 70 € sur sa version 1.6 CRDI 136 Hyb NLine Exe DCT, avec un poids de 1 606 kilos. En revanche, ça va piquer un peu plus sur la variante 1.6 T-GDi 230 Hyb Executive équipée d’une boîte automatique plus haut de gamme. En effet, dans ce cas il faudra prévoit 1 610 € à ajouter au prix total de la voiture.
Kia Sportage
Comme son cousin, le Kia Sportage est aussi contraint de passer à la caisse en raison de son poids. Ainsi, la version 1.6 CRDi 136 MHEV Motion DC 4×2, qui pèse seulement 2 kilos de plus que le seuil doit ajouter 30 € à la facture finale. Si cela reste encore raisonnable, ce n’est pas la même histoire pour la déclinaison 1.6 T-GDi 230 HEV GT-LP Bus BA 4×4. Sa transmission intégrale fait grimper son poids et la taxe, qui passe alors à 1 160 €.
Volvo XC40
Malgré son petit gabarit, le Volvo XC40 n’est pas exempt de payer le malus au poids, qui reste tout de même relativement contenu par rapport à d’autres modèles. En effet, la taxe est la même quelle que soit la version, puisqu’elle est affichée à 890 €. Seule la motorisation essence micro-hybride B3 est concernée, associée à une boîte automatique DCT à sept rapports. A noter que les Volvo V60 et S60 sont également soumises à ce malus, jusqu’à 1 350 €.
