Qu’est ce que les Kei Cars, ces adorables petites voitures japonaises ?
Connues des amateurs de voitures japonaises, les kei cars pourraient un jour faire leur arrivée en France. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Une Fille au Volant vous explique tout !
Lorsque l’on parle de voitures japonaises, on pense souvent d’emblée aux Nissan GT-R, Honda NSX et autre Mazda MX-5, pour ne citer qu’elles. Mais connaissez-vous les kei cars ? Ces petites autos, encore méconnues il y a quelques années font de plus en plus parler d’elles dans nos contrées au fil du temps. Et pour cause, elles pourraient un jour être commercialisées en Europe, alors que le marché des autos de très petite taille se développe de plus en plus.
Mais les kei cars, qu’est ce que c’est très exactement ? Ne vous en faites pas, Une Fille au Volant vous explique tout sur ces petites voitures attachantes, curiosités locales japonaises qui pourraient bientôt faire partie du paysage européen.
Kei cars : une réglementation spécifique
C’est en 1949 qu’est introduite la première législation créant officiellement la catégorie des kei cars, ou keijidōsha (軽自動車). A cette époque, les Japonais n’avaient pas les moyens de s’offrir une voiture mais pouvaient cependant s’acheter une motocyclette. Par ailleurs, l’industrie automobile était encore assez fragile, et les constructeurs avaient besoin d’accélérer les ventes avec des autos à succès.
C’est donc ainsi que sont nées ces petites autos typiquement japonaises. Mais attention, car n’est pas kei car qui veut. La réglementation est en effet très stricte. Pour avoir le droit de faire partie de cette catégorie, les voitures doivent afficher une longueur inférieure à 3,40 mètres, une largeur sous les 1,48 mètre et une hauteur de moins de 2 mètres. La cylindrée est quant à elle limitée à 660 cc.
Les voitures qui peuvent prétendre à ce statut sont reconnaissables à leur plaque d’immatriculation jaune et noir. A noter que comme pour les autres voitures vendues au Japon, les propriétaires doivent justifier d’une place de parking pour pouvoir faire l’acquisition d’une kei car.
Kei cars : des modèles divers et variés
Aujourd’hui, la quasi-totalité des marques japonaises commercialise des kei cars, de Nissan à Toyota en passant par Suzuki et Mazda. Citons notamment l’adorable Sakura, que nous avions pu voir lors du dernier salon de Tokyo ou encore la Honda N-Box, l’une des keijidōsha les plus vendues au pays du soleil levant. Mais ces autos ne prennent pas toujours la forme de petites citadines toutes carrées, bien au contraire.
On pense par exemple à l’étonnante Daihatsu Midget MP, qui est en fait un adorable pick-up miniature. Sans parler du Subaru Sambar, un petit utilitaire miniature ultra-craquant. Chez Mitsubishi, on retrouve également le Pajero Mini, qui fut produit de 1994 à 2012. Les amateurs de sportives apprécieront quant à eux la Mazda AZ-1, aux faux airs de Ferrari riquiqui !
En France, il est possible de trouver quelques modèles de kei cars, comme le Suzuki Wagon R, cousin de l’Opel Agila. La Daihatsu Move a également été commercialisée en Europe dans ses deux premières générations, tandis que la voiture a ensuite continué sa carrière uniquement sur son marché natal. En France, la voiture fut lancée en juillet 1999.
Bientôt des kei cars en France ?
Vous avez craqué pour la bouille adorable de ces kei cars ? Malheureusement, il n’est pas possible d’en acheter en France, et l’importation reste très onéreuse. Mais il n’est pas exclu que ces petites autos japonaises soient un jour commercialisées en Europe. En effet, le patron de Renault, Luca de Meo s’intéresse très fortement à cette catégorie et pourrait en produire à destination du Vieux Continent.
Logique, alors que la tendance est aux petites voitures, comme la Dacia Spring ou encore la Renault 5 E-Tech, sans parler de la Citroën ë-C3 récemment dévoilée également. Les kei cars possèdent en effet de nombreux atouts, puisqu’elles sont abordables et qu’elles ne prennent pas de place. A l’heure où les pouvoirs publics font la chasse aux voitures trop lourdes, ces dernières pourraient prendre une belle place chez nous. D’autant plus que le marché des keijidōsha électriques commence à se développer.