En pratique

Le cycle WLTP, c’est quoi ?

Entré en application en 2017, le cycle WLTP a définitivement remplacé le NEDC, plus éloigné des conditions réelles de circulation. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce cycle d’homologation dont on entend tant parler.

Cycle WLTP

Si le cycle WLTP est relativement nouveau, puisqu’entré en application en 2017, c’est à la fin des années 1960 qu’apparaissent les premiers règlements relatifs à la limitation des émissions polluantes issus de la circulation automobile. En près de cinquante ans, les différents modes d’homologation ont grandement évolué, à mesure que les normes environnementales devenaient de plus en plus strictes. Succédant à un cycle NEDC définitivement dépassé car trop éloigné des conditions réelles de circulation, le WLTP (Worldwide harmonized Light vehicules Test Procedure) s’est rapidement imposé, en plusieurs fois néanmoins. En effet, si seuls les nouveaux modèles étaient concernés jusqu’en 2018, tous les véhicules neufs doivent désormais passer par ce cycle d’homologation pour avoir le droit d’être commercialisés. Une Fille au Volant vous explique comment ça marche, et ce que ça change pour vous, au quotidien.

Comment se passe le test WLTP ?

Plus précis que pour le NEDC, le test WLTP se fait néanmoins dans les mêmes conditions, c’est-à-dire sur un banc à rouleaux. Néanmoins, cette nouvelle procédure est plus longue, et donc bien plus précise, tout en prenant également en compte les divers accessoires de la voiture. En conséquence, la valeur des émissions ne sera pas la même en fonction des options du véhicule.

Découvrez précisément le déroulé du test WLTP

  • Test d’une durée de 30 minutes (NEDC : 20 minutes)
  • 52 % de conduite urbaine, 48 % de conduite non-urbaine (NEDC : 66 % urbaine, 34 % non-urbaine)
  • Test réalisé sous des températures allant de 14 à 23 ° (NEDC : entre 20 et 30°)
  • 23,25 kilomètres parcourus (NEDC : 11 km)
  • 46,5 km/h de moyenne (NEDC : 34 km/h)
  • 131 km/h maximum (NEDC : 120 km/h)

A noter que les constructeurs doivent également réaliser un test RDE en conditions réelles pour compléter le cycle WLTP. Le véhicule est alors équipé d’un système mesurant en temps réel les principaux polluants lors d’un trajet sur la voie publique.

Le cycle WLTP, qu’est-ce que ça change concrètement ?

Plus proche de la réalité, le cycle d’homologation WLTP a pour de nombreux véhicule fait augmenter les émissions de CO2, de l’ordre de 24 à 31 % en moyenne. Cette augmentation a alors un impact direct sur les ventes et sur les clients, puisqu’elle se répercute alors sur le malus écologique, le faisant alors parfois grimper de plusieurs dizaines d’euros. A titre d’exemple, la Peugeot 308 1,2 PureTech 130 a vu ses émissions passer de 104 à 117 g/km, faisant grimper le malus à 35 €. Mais ça, c’était lorsque le barème était indexé sur le NEDC, ce qui n’est plus le cas actuellement. Depuis le 1er mars dernier, le malus écologique est désormais basé sur le cycle WLTP, débutant alors à 138 g/km afin de prendre en compte l’augmentation des émissions de CO2.

Marie Lizak

Fondatrice et responsable éditoriale du site Une Fille Au Volant, je suis une passionnée de l'automobile dans tous ses aspects. J'ai pour vocation de partager ma passion avec légèreté et bonne humeur, sans oublier la rigueur et l'information, bien évidemment !

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