Opel Grandland 2024 : le cousin de la Peugeot 3008 passe à l’électrique
Quelques mois après la Peugeot 3008, c’est au tour de l’Opel Grandland de s’offrir une nouvelle génération. Le SUV s’offre pour la première fois une motorisation électrique, avec une autonomie allant jusqu’à 700 kilomètres.
A partir de 2035, toutes les voitures neuves vendues en Europe devront embarquer une motorisation 100 % électrique. Ainsi, le groupe Stellantis ne veut pas rater le coche, alors qu’il développe à fond sa gamme de véhicules zéro-émission. Toutes les marques sont donc concernées, dont Opel, qui va aussi arrêter de vendre des modèles thermique autour de 2030. Mais la firme allemande possède déjà une gamme bien remplie, allant de la Corsa-e au Mokka-e en passant par l’Astra, entre autres. Mais voilà qu’un autre véhicule va venir enrichir l’offre. Il s’agit du Grandland, qui se renouvelle avec une deuxième génération revue en profondeur. Car pour la première fois, le SUV cousin de la Peugeot 3008 passe à l’électrique.
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Cette nouvelle mouture fait évoluer en profondeur son style, puisqu’il reprend la face avant Vizor inaugurée sur le concept GT X Experimental de 2018 et déjà adopté sur la précédente version restylée. Mais ce dernier profite d’un nouveau coup de crayon et se modernise, devenant alors plus épuré. Le but ? Favoriser la pénétration dans l’air, même si le Cx (coefficient de trainée) n’a pas encore été dévoilé. Contrairement à la Peugeot 3008, le SUV n’a pas fait le choix d’adopter une silhouette de coupé, tandis que ses dimensions sont en nette hausse. Ainsi, il affiche une longueur de 4,65 mètres pour 1,90 mètre de large et 1,66 mètre de haut. Reposant sur des jantes allant jusqu’à 20 pouces, ce nouveau venu fait également évoluer sa poupe. Le dessin est plus moderne, avec des feux désormais reliés entre eux par une bande noire et lumineuse.
A bord, le SUV électrique fait aussi peau neuve et s’offre un grand écran tactile de 16 pouces, qui n’est pas incurvé contrairement à celui de sa cousine. Sans aucun doute compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, ce dernier est associé à un combiné numérique ainsi qu’à un affichage tête-haute en réalité augmentée projeté directement sur le pare-brise. La présentation globale est très moderne, mais l’on retrouve tout de même de nombreuses commandes physiques, ce qui est un très bon point. Avec un empattement affiché à 2,78 mètres, l’Opel Grandland devrait offrir une espace généreux à son bord, tandis que ses sièges sont certifiés par l’organisme allemand AGR. Enfin, le volume de coffre esr annoncé jusqu’à 1 641 litres lorsque la banquette est rabattue.
De l’électrique, mais pas seulement
Le nouvel Opel Grandland repose sur la plateforme STLA Medium développée par le groupe Stellantis, reprise notamment de la Peugeot 3008. Comme sa cousine, le SUV va donc passer à l’électrique et devrait reprendre ses motorisations, allant de 210 à 320 chevaux avec deux ou quatre roues motrices. Deux tailles de batteries seront quant à elles proposées, à savoir 83 et 98 kWh, pour une autonomie comprise entre 525 et 700 kilomètres selon le cycle WLTP. Il faudra alors compter environ 26 minutes pour atteindre les 80 % de charge sur une borne rapide en courant continu à une puissance maximale de 160 kW. Mais nous devrions en savoir plus au cours des prochains mois.
De plus, des versions micro-hybrides 48 volts seront également proposées avec un moteur essence 1,2 litre PureTech trois cylindres de 136 chevaux. Une variante hybride rechargeable de 195 chevaux associé à une boîte automatique à sept rapports sera aussi disponible dans la gamme, offrant une autonomie allant jusqu’à 85 kilomètres en mode 100 % électrique. Le SUV sera aussi doté de la conduite semi-autonome ainsi que d’un amortissement retravaillé. Pour l’heure, le prix de ce nouvel Opel Grandland n’a pas encore été dévoilé, alors que les commandes ouvriront au mois de juin.