Les péages pourrait grimper de 5 à 8 % au début de l’année prochaie. Pour rappel, les prix ont déjà flambé de 2 % en 2022.
Depuis quelques mois, tout ne cesse d’augmenter. Le carburant bien sûr, mais aussi le prix de l’électricité et même des voitures neuves et d’occasion mais pas que. Car les péages aussi ont aussi connu une très forte hausse en février dernier, de l’ordre de 2 %. Si cela peut sembler peu, il faut comparer avec les années précédentes. En 2020, la hausse était alors de 0,8 % et de 0,44 % en 2021. Autant dire qu’une si forte flambée est du jamais vu en France.
→ Prix des péages : hausse de 2 % en moyenne
Mais cela ne devrait malheureusement pas s’améliorer. Si des rumeurs évoquaient une hausse moins importante, il se peut qu’elle soit finalement bien plus forte. En effet, le prix des autoroutes pourrait grimper de 5 à 8 % en fonction des sociétés. Une véritable flambée, qui devrait avoir du mal à passer auprès des automobiliste. Nombre d’entre eux ont déjà dû changer leurs plans pour leurs vacances, en raison de la hausse des prix.
Chaque année, les sociétés chargées de la gestion des autoroutes ont le droit de revoir leurs tarifs à la hausse. Pour cela, elles peuvent alors répercuter jusqu’à 70 % du taux d’inflation. Sauf qu’aujourd’hui, celle-ci bat des records alors qu’elle est de l’ordre de 6 %. Par ailleurs, il faut également ajouter le rattrapage du gel des tarifs de 2015 ainsi que le coût des 3,27 milliards d’euros de travaux demandés par le gouvernement.
Des discussions en cours
Pour l’heure, des discussions seraient en cours entre les entreprises privées et le gouvernement, afin de limiter la hausse. Il se pourrait notamment que la durée des concessions soit allongées, mais en contrepartie, les sociétés devraient alors limiter la hausse des tarifs. De son côté, le ministre des Transports Clément Beaune avait affirmé au JDD qu’il est « inconcevable qu’il y ait une hausse en février prochain, de 7% ou 8 ».
Il y a quelques mois déjà, la Cour des Compte et l’Autorité de la Concurrence avaient pointé du doigt les accords entre l’Etat et les entreprises, alors que la rentabilité de ces dernières étaient jugée bien trop élevée. Reste à savoir quelles décisions seront prises pour limiter la hausse pour les usagers.
