Autrefois très répandue, la roue de secours a tendance à disparaitre des voitures récentes. Comment cela s’explique t-il ?
C’est un élément très pratique, et pourtant en voie de disparition. On parle bien sûr de la roue de secours, de moins en moins présente dans les voitures récentes. On se souvient en effet qu’elles étaient pourtant nombreuses il y a quelques décennies, la plupart du temps cachées sous le plancher de coffre. Très utile, alors qu’en moyenne les automobilistes européens crèvent une fois tous les sept ans ou tous les 70 000 kilomètres. Pourtant, au fil des années, cet accessoire à tendance à disparaître des coffres des modèles nouvellement commercialisés. Qu’est ce qui peut bien expliquer ce phénomène de plus en plus répandu ?
Quelles raisons ?
Selon une étude menée en 2017 par l’American Automobile Association, plus d’un quart des voitures vendues cette année-là n’avaient pas de roue de secours. Une disparition qui s’explique néanmoins par plusieurs raisons, la première étant avant tout économique. En effet, ajouter une roue supplémentaire dans chaque voiture produite, ça finit par coûter cher ! La plupart des constructeurs préfèrent donc fournir une bombe anti-crevaison ou équiper leurs nouveautés en pneus runflat, permettant de rouler 80 km à 80 km/h en cas de crevaison.
Un poids en hausse
Mais si les roues de secours se font de plus en plus rares, c’est aussi car elles pèsent lourd. En effet, un tel équipement rajoute entre 10 et 20 kilos au poids total de la voiture, ce qui a alors un impact sur les émissions de CO2. Autant dire qu’il est donc judicieux de les retirer, alors que le montant du malus est désormais calculé au gramme d’émissions près. Ainsi, la taxation pourrait flamber à cause de cet élément supplémentaire, certes pratique mais pas forcément indispensable, contrairement à des systèmes d’aides à la conduite obligatoires qui ajoutent également du poids à la voiture.
