Feux antibrouillards : quelles sont les règles ?
Souvent utilisés de manière abusive, les feux antibrouillards sont pourtant soumis à des règles strictes. Découvrez-les ci-dessous.
Lorsque l’on prend la route en hiver, il est courant d’être ébloui par des automobilistes utilisant leur feux antibrouillards, alors même que la visibilité est correcte, et qu’il n’y a parfois pas une seule trace de brume. Mais en plus d’être agaçant pour les automobilistes roulant derrière ou arrivant en face, cette pratique n’est en théorie pas autorisée par le Code de la Route, qui est intransigeant au sujet des feux de brouillards, dont l’usage est en effet strictement réglementé. Si en pratique, les sanctions tombent rarement, sachez que vous pouvez être verbalisé si vous les utilisez alors qu’il n’y en a pas besoin.
Un usage bien précis
L’article R416-7 du Code de la Route est en effet très clair sur l’usage des antibrouillards, puisqu’il souligne qu’ « en cas de brouillard, de chute de neige ou de forte pluie, les feux avant de brouillard peuvent remplacer ou compléter les feux de croisement. Ils peuvent compléter les feux de route en dehors des agglomérations, sur les routes étroites et sinueuses, hormis les cas où, pour ne pas éblouir les autres usagers, les feux de croisement doivent remplacer les feux de route. Le ou les feux arrière de brouillard ne peuvent être utilisés qu’en cas de brouillard ou de chute de neige ». A noter que les conditions sont considérées comme dangereuses lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres. Dans ce cas, la vitesse est limitée à 50 km/h sur toutes les routes.
En cas de contrôle des forces de l’ordre, vous risquez alors une amende de 135 €, minorée à 90 € et n’entrainant aucun retrait de points. En revanche, vous n’aurez pas de problèmes à ne pas les allumer, ceux-ci n’étant pas obligatoires, alors que certains véhicules n’en sont même pas équipés à l’avant.