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McLaren 650 S: Le chaînon manquant

Présentée lors du salon de Genève en 2014, la 650 S se présente comme le lien entre la MP4 12-C et la P1. Zoom la cadette de la famille McLaren.

Sa place entre la 12-C et la P1 sur le stand au salon de Genève ne relève pas du hasard. En effet, cette dernière née de la marque a pour vocation d’incarner le chainon manquant entre les deux supercars du constructeur anglais.

©McLaren
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Un design et un raffinement à l’image de la marque

En comparaison avec la 12-C, la face de cette 650S a été totalement retravaillée et l’on reconnait aisément son lien de parenté avec la P1 grâce aux feux « en virgule » qui reprennent le logo de la marque. Surprenant, l’adoption de ces feux n’a rien a voir avec une ambition purement esthétique puisque ce choix augmente l’appui aérodynamique de 24% à 241 Km/h.
L’arrière, inspiré de la 12-C GT3 reste le même et garde sa mythique double sortie d’échappements centrale. Cependant, les prises d’air latérales de son illustre ancêtre ont été remplacées par une unique aération qui refroidit la mécanique de manière plus efficace.
Globalement, les courbes restent les même et tant mieux, car il faut bien avouer que cette auto est tout simplement superbe.
L’habitacle reste inchangé par rapport à sa devancière. La position de conduite reste très basse et allongée et le volant offre une bonne prise en main ainsi qu’un accès facile aux palettes latérales.
Coté confort, un nouveau système de navigation de série fait son apparition. En revanche il faudra débourser quelques (centaines?) d’euros de plus pour pouvoir bénéficier du réglage électrique de la colonne de direction, la caméra de recul ou encore les sièges baquets sur mesure. Quand on aime on ne compte pas qu’ils disent…

©McLaren
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Une supercar qui ne vole pas son titre

Equipée d’un moteur V8 bi-turbo développant, comme son nom l’indique 650 chevaux, elle abat le 0 à 100 en seulement 3 secondes. La poussée est si forte qu’elle colle littéralement les passagers (chanceux) aux sièges même si est cependant moins brutale que la 12-C puisqu’elle passe plus progressivement de 3000 tr/min à 7500 tr/min, pour gagner plus de confort.
Pour arriver à un tel niveau de performance, le V8 a subit de nombreuses optimisations ainsi que des innovations ayant tout simplement pour but d’améliorer les sensations, déjà très bonnes au volant d’une telle voiture. On note par exemple un système de coupure des cylindres qui produit des flammes et un bruit de crépitement à chaque passage de vitesse…Le rêve.
L’aérodynamisme a été retravaillé en profondeur puisque l’auto semble tout bonnement collé au sol et il est impossible d’atteindre les limites de sa tenue de route hors du commun.
Si jamais la belle s’emballe, l’aileron arrière automatique se dresse à la verticale dès la pédale de frein enclenchée afin d’assurer un appui optimal sur l’arrière. Les freins en carbone céramique sont de série et sont légèrement retravaillés afin d’assurer leur mission sans faille.

Une voiture (presque) parfaite donc, pour laquelle il faudra débourser un prix à la hauteur de sa qualité puisqu’elle démarre à 233 250€.
Avis aux amateurs!

Marie Lizak

Marie Lizak

Fondatrice et responsable éditoriale du site Une Fille Au Volant, je suis une passionnée de l'automobile dans tous ses aspects. J'ai pour vocation de partager ma passion avec légèreté et bonne humeur, sans oublier la rigueur et l'information, bien évidemment !

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