Après quatre ans de carrière, la BMW Série 7 s’offre un petit restylage de mi-carrière, à grands renforts d’évolutions esthétiques et mécaniques. Rivalisant toujours avec l’Audi A8, la grande berline haut de gamme affiche de nouvelles lignes et fait un petit bond en avant technologique.
2019 est à peine commencée que déjà, les nouveautés pleuvent, alors que le programme des salons est plutôt chargé, entre le CES, Detroit et Genève un peu plus tard. C’est pourtant loin de toute cette agitation que BMW a choisi de révéler au grand public sa nouvelle Série 7 restylée, quatre ans après le lancement de cette sixième génération qui n’aura en réalité pas vraiment vieilli. Partiellement dévoilée à la suite d’une fuite sur le net, cette nouvelle mouture devra une fois de plus se battre avec l’Audi A8, sa principale rivale sur le segment des berlines de luxe.
Globalement, la plupart des évolutions esthétiques sont plutôt subtiles, avec de nouveaux boucliers avant et arrière, ainsi que des feux affinés et redessinés. Malheureusement, ces nouveaux traits, plutôt réussis sont éclipsés par la nouvelle calandre, préfigurée par le concept X7 iPerformance et reprise sur la version de série, dévoilée en fin d’année dernière. Agrandie de 40 % par rapport à celle de la précédente génération, celle-ci se montre un brin surdimensionnée et plutôt clivante, de quoi permettre à BMW de se distinguer d’une Audi A8 bien plus discrète. Un parti-pris plus qu’assumé par le constructeur, que l’on aime ou non.
L’intérieur évolue de son côté plus discrètement, en opérant une petite montée en gamme, grâce notamment aux nouvelles selleries en cuir ainsi qu’aux inserts en verre et en bois. Pas de grosse révolution ici, puisque l’écran tactile de 10,25 pouces est ici conservé, intégrant la dernière génération du système multimédia BMW Operating System 7.0. Un nouveau combiné numérique de 12,3 pouces fait également son apparition, tandis que l’on retrouve le BMW Personal Assistant, également disponible sur les derniers modèles de la marque, dont les Série 3, Z4 et autres Série 8. En plus de répondre à toutes les demandes grâce à l’injonction « Hey BMW » (ça ne vous rappelle pas quelque chose ? A nous si), il intègre également Office 365, ainsi que Skype, tout en étant capable de changer l’ambiance à bord ou d’informer sur la pression des pneus.
Lancement en mars prochain
Dès le lancement de cette nouvelle BMW Série 7, pas moins de sept motorisations seront proposées au catalogue, avec des puissances comprises entre 260 et 585 chevaux. Parmi elles, quatre essence, dont un six-cylindres hybride de 286 chevaux décliné en deux et quatre roues motrices, ainsi qu’un V8 et un V12 de 530 et 585 chevaux. Trois six-cylindres diesel seront également disponible, avec des puissances oscillant entre 265 et 400 chevaux pour la variante 750d xDrive. Par ailleurs, l’ensemble de la gamme sera livrée de série avec la boîte Steptronic à huit rapport, tandis que la transmission intégrale sera quant à elle incluse sur la grande majorité des motorisations.
Au chapitre des technologies embarquées, la nouvelle BMW Série 7 s’approche toujours plus de la conduite semi-autonome et offre de série l’aide au parking avec le tout nouvel assistant de marche arrière. Inauguré sur le nouveau X5, celui-ci enregistre les 80 derniers mètres parcourus et permet à la voiture de reculer selon la même trajectoire de manière autonome, puisque le conducteur a uniquement besoin d’intervenir sur l’accélérateur et le frein. D’autres options et aides à la conduite devraient être disponibles au catalogue, mais il faudra sans doute encore patienter quelques mois pour en savoir plus.
Profitant de quelques mois de répit avant l’arrivée de la nouvelle Mercedes Classe S, l’une de ses principales rivales, la nouvelle BMW Série 7 sera officiellement disponible dans le courant du mois de mars. S’il faudra probablement attendre l’ouverture des commandes pour connaître la gamme complète de tarifs, ceux-ci devraient sans aucun doute dépasser la barre des 90.000 €, l’actuelle version étant affichée à partir de 85.450 €.
Marie Lizak
